En cas d’accident de la circulation
1° Sécuriser les lieux
• Pour cela commencez par allumer vos feux de détresse
• Garez vous convenablement et à une certaine distance pour ne pas constituer un risque d’accident supplémentaire et ne pas gêner l’arrivée des secours.
• Revêtez votre gilet de sécurité
• Coupez le contact des voitures accidentées, et éventuellement débranchez les batteries.
• Ne fumez pas sur les lieux de l’accident et veillez à ce que personne ne fume afin de limiter les risques d’incendie.
• Pensez à baliser les lieux de l’accident dans les deux directions. Pour cela utilisez les triangles de pré signalisation (qui devront être placés au moins à 30 mètres et visibles à 100 m) ou allumez le signal de détresse.

• De nuit, utilisez une lampe de poche et éclairez les voitures accidentées à l’aide des phares d’une autre voiture.
2° Protéger les victimes
• Faites descendre et mettez à l'abri derrière la barrière de sécurité ou dans un champ tous les occupants valides ou légèrement blessés du ou des véhicules accidentés.
• Ce qu'il ne faut surtout pas faire :
• Donner à boire à un blessé ;
• Transporter un blessé grave dans sa voiture ;
• Retirer le casque d'un motocycliste blessé ;
• Laisser le blessé exposé au froid ou aux intempéries (couvrez-le avec une couverture) ;
• Déplacer un blessé, ou tenter de le sortir d'une voiture, sauf pour le protéger d'un risque imminent (incendie, éboulement, noyade, chute dans un ravin) - pour peu que vous ne mettiez pas votre propre vie en danger ;
Si le déplacement d'un blessé est rendu obligatoire par l'un des cas mentionné ci-dessus, veillez à:
• ne pas tirer le blessé par les membres ;
• éviter toute torsion de la colonne vertébrale ;
• placer le blessé en Position Latérale de Sécurité (allongé sur le côté avec le genou fléchi)
Pour tous types d'accidents
3° Donner l’alerte

• Qui alerter ?

Les services d’urgence fonctionnent 24H/24H.
Ils sont en relation constante entre eux. En effet l’interconnexion des centres d’appels urgents 15 (SAMU), 17 (Police),
18 (services d’incendie et de secours) rend plus efficace l’échange d’information entre les services chargés
d’organiser les opérations de secours.
Elle permet d’assurer :
- L’échange immédiat d’informations dès l’appel des secours en évitant tout risque de déformation du message initial
- La réorientation vers le centre compétent des appels mal orientés
- L’information réciproque des centres sur les opérations de secours.
• Que dire ?
Le numéro de téléphone d'où vous appelez
La localisation précise de l'accident (ville, rue, numéro, près de...).
La nature de l'accident et des risques qui persistent.
Le nombre de personnes concernées.
L'état apparent des victimes.
Les premiers gestes effectués.
Ne raccrocher le téléphone avant d'avoir été invitée a le faire par les secours.
4° Secourir la victime
Les gestes qui sauvent
Saignement
Le sang s'écoule abondamment à l'extérieur du corps par une plaie.

- Que faire ?
• Comprimer immédiatement la plaie qui saigne avec la paume de la main, en se protégeant à l'aide d'un gant, d'un film plastique ou d'un tampon.
• Allonger la victime,
• Faire alerter les secours,
• Conserver cette compression manuelle jusqu'à l'arrivée des secours
La compression
Compression manuelle
http://walabis81.free.fr/compression_manuelle.swf
Les plaies
A - Qu'est-ce qu'une plaie grave ? ?
C'est une plaie :
- Localisée au visage, à l'œil, au thorax ou à l'abdomen
- Qui saigne abondamment
- Qui présente un aspect déchiqueté
- Qui est étendue
- Qui a été causée par un projectile, un outil, une morsure ou un objet tranchant
- Qui est souillée
- Qui contient un corps étranger
B - Que faire ?
• En règle générale, allonger la victime pour éviter qu'elle ne s'agite et la mettre au repos,
• Alerter les premiers secours
• Surveiller la victime jusqu'à leur arrivée
C - Cas particuliers
• Plaie à la poitrine :
Mettre la victime en position demi-assise pour faciliter sa respiration.
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• Plaie au ventre :
Mettre la victime en position allongée jambes fléchies pour diminuer la douleur et faciliter sa respiration.
http://walabis81.free.fr/plaies_graves_adomen.swf
• Plaie de l'oeil :
Mettre la victime allongée sur le dos, tête calée, les yeux fermés. Demander à la victime de ne pas bouger les yeux pour ne pas aggraver les lésions.
Si nécessaire, tenez-lui la tête en vous plaçant derrière elle et en plaçant vos mains de chaque côté de sa tête pour la maintenir.

D - En aucun cas vous ne devez :
• Laisser la victime debout
• Désinfecter la plaie
• Retirer un corps étranger présent dans une plaie grave
• Donner à boire ou à manger à une victime qui vous le demande
Brûlure
A - Que faire ?
• Refroidir la brûlure en l'arrosant immédiatement pendant 5 minutes à l'eau froide, sans pression sur la brûlure.
• Retirer les vêtements pendant l'arrosage, à l'exception de ceux qui adhèrent à la peau.

• Si la brûlure est très étendue, ou que les cloques sont de grandes tailles (plus de la moitié de la paume de la main de la victime), la brûlure est dite grave. Il faut allonger la victime sur la région non brûlée. L'installer en position demi-assise si elle présente des difficultés respiratoires. Alerter au plus vite les secours.
• Surveiller la victime jusqu'à l'arrivée des secours.

• Si la brûlure est simple
L'arrosage peut être poursuivi plus 5 minutes pour limiter la douleur., protéger la brûlure, ne pas percer la cloque. Surveiller la brûlure, si elle devient chaude, gonfle ou si elle continue à faire mal dans les 24 heures, consulter un médecin.
B - Pourquoi arroser une brûlure ?
En arrosant une brûlure avec de l'eau froide, vous permettez :
• Un refroidissement immédiat de la zone brûlée.
• Une diminution immédiate de la douleur.
• Un arrêt de l'extension en taille et en profondeur de la brûlure, en particulier en cas de brûlure par produits chimiques.
• En cas de brûlure grave, l'arrosage de plus de cinq minutes entraîne le refroidissement de la victime.
C - Cas particulier
La victime a avalé un produit chimique

Que faire ?
Allonger la victime et alerter les secours (SAMU : 15).
Vous ne devez jamais :
• Faire boire quoi que ce soit à la victime. En effet, dans ce cas, vous augmentez le risque de vomissements du produit chimique.
• Faire vomir la victime. En effet, dans ce cas, le nouveau passage du produit chimique dans les voies digestives aggraverait les lésions déjà instaurées
Etouffement
A - Comment reconnaître une personne qui s'étouffe ?
En avalant de travers, la victime s'étouffe. Elle cherche de l'air, ne peut plus parler, ne peut plus respirer, ne tousse pas

B - Que faire ?
• Il faut au plus vite donner 5 claques dans le dos avec le plat de la main ouverte
• Si les signes de l'étouffement persistent, pratiquer la manœuvre de Heimlich
- En cas d'expulsion du corps étranger il faudra appeler votre médecin pour obtenir un conseil concernant la suite de cet incident .
- En cas d'échec, recommencer les 5 claques dans le dos puis la manoeuvre de Heimlich. En l'absence d'efficacité, la personne va arrêter sa respiration, il faudra alors lui faire un bouche-à-bouche et appeler au plus vite les secours (15).
C - Comment faire ?
http://walabis81.free.fr/etouffement_adulte.swf
D - Et chez un enfant :
• Chez l'enfant de plus de un an
Effectuer les mêmes techniques que chez l'adulte mais avec plus de précautions, la force du geste devant être adaptée au poids et à l'âge de l'enfant.
• Chez l'enfant de moins de un an
http://walabis81.free.fr/etouffement_nourrisson.swf
Perte de conscience
A - Comment reconnaître une victime inconsciente ?
La victime est inconsciente quand :
- Elle ne répond pas aux questions simples : «m'entendez-vous ?», «que s'est-il passé ?», «que vous est-il arrivé ?»
- Elle ne répond pas aux ordres simples : «ouvrez les yeux !», «serrez-moi la main !»

B - Que faire ?
• Desserrer la ceinture et le col pour lui faciliter sa respiration
• Basculer prudemment sa tête en arrière en tirant le menton vers le haut pour éviter que la langue ne tombe en arrière dans la gorge et ne gène la respiration de la victime, regarder dans la bouche pour retirer d'éventuels corps étrangers visibles.
• S'assurer que la victime respire en vous penchant au-dessus de sa bouche
• Placer la victime sur le côté,position latérale de sécurité (PLS)

• Donner l'alerte ou faire alerter les secours
• Surveiller la victime jusqu'à leur arrivée
Noyade
Première cause de mortalité par accident chez les enfants, la noyade engendre la mort d'une centaine d'enfants chaque année. Pour éviter le drame, la prévention est indispensable. L'accès aux piscines et autres points d'eau doit être protégé. En aucun cas, l'enfant ne doit rester seul près d'un point d'eau quel qu'il soit. Equipez-le de brassards ou de maillot flotteur et ne laissez pas de jouets flottants dans l'eau pour limiter la tentation.
A - La victime ne respire plus
1°) Comment réagir
Envoyez immédiatement un témoin alerter les secours.
• Allonger la victime au sol
• Si elle est habillée, desserrez ou dégrafez tout ce qui entoure son ventre ou son cou.
• Basculez prudemment sa tête en arrière en tirant son menton vers le haut (en plaçant une main sur le front et deux doigts de l'autre main sur la pointe du menton pour le faire pivoter) afin d'éviter que la langue tombe dans la gorge et ne gène la respiration.
• Ouvrez sa bouche et retirez les corps étrangers éventuels qui s'y trouvent.
• Vérifiez qu'elle respire en approchant votre joue de sa bouche et de son nez (vous sentirez ainsi son souffle) et en observant le soulèvement de son ventre et de sa poitrine.
2°) Débutez la ventilation artificielle, plus connue sous le nom de bouche à bouche
En cas d'échec
Si, après deux insufflations par le bouche-à-bouche, la victime ne respire pas, ne bouge pas, ne tousse pas : pratiquez immédiatement un massage cardiaque ; réalisez quinze compressions dans la moitié inférieure du sternum puis deux insufflations et ainsi de suite jusqu'à l'arrivée des secours.
Toutes les minutes, arrêtez-vous pour vérifier où en est la respiration de la victime. Si elle respire, installez-la sur le côté en position latérale de sécurité.
Bouche a bouche,Massage cardiaque chez l'adulte
http://walabis81.free.fr/arret_cardio_adulte.swf
Si la victime est un enfant
http://walabis81.free.fr/arret_cardio_enfant.swf
Si la victime est un nourrisson
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Malaise Cardiaque
A - Comment reconnaître un malaise cardiaque ?

La victime se plaint d'une violente douleur dans la poitrine. Cette douleur la serre comme un étau. La victime est angoissée, elle peut avoir également mal dans un bras, dans la mâchoire, dans le dos, au ventre,…
B - Que faire ?
• Mettre la victime au repos : lui proposer de s'allonger sauf si elle préfère une autre position.
• Lui poser quelques questions :
- Lui demander depuis combien de temps la douleur s'est installée,
- Lui demander si c'est la première fois qu'elle ressent cette douleur,
- Lui demander ce qu'elle fait quand elle a ce genre de douleur (prise d'un médicament particulier,…),
- L'interroger sur son état de santé habituel : traitement en cours,maladies particulières, hospitalisation
• Si la victime possède le médicament qu'elle prend habituellement pour ce genre de douleurs, l'aider à prendre le(s) médicament(s) comme l'a prescrit le médecin traitant (même nombre, même type,…)
• Alerter le SAMU (15) et transmettre tous les renseignements en votre possession
Suivre les indications du médecin du SAMU
• Surveiller la victime jusqu'à l'arrivée des secours
C - Pourquoi agir ainsi ?
• En installant la victime en position de confort, vous évitez qu'elle ne s'agite et vous permettez qu'elle se repose confortablement en attendant les secours.
• En l'interrogeant sur son état de santé habituel, et en la questionnant, vous permettez, lors de votre contact avec le médecin du SAMU, que celui-ci prenne mieux connaissance des problèmes médicaux de la victime, pour une meilleure prise en charge par les secours.
• En l'aidant à prendre le(s) médicament(s) comme l'a prescrit le médecin traitant (même nombre, même type,…), vous évitez qu'elle ne se déplace et ne se fatigue encore plus.
En aucun cas vous ne devez donner d'autres médicaments que ceux prescrits par le médecin traitant pour ce genre de douleur.
Arrêt Cardiaque
La victime est inconsciente et ne respire pas, elle ne répond pas à une question simple et ne réagit pas quand on débute les manœuvres de réanimation.
L'arrêt cardiaque chez l'adulte fait le plus souvent suite à : un arrêt de la respiration, une maladie du cœur comme l'infarctus du myocarde.
A - Comment réagir :
1- La victime est inconsciente ou ne réagit pas
• Basculer prudemment sa tête en arrière en tirant le menton vers le haut pour éviter que la langue ne tombe en arrière dans la gorge et ne gène la respiration de la victime, regarder dans la bouche pour retirer d'éventuels corps étrangers visibles.
• Vérifiez l'absence de respiration : le ventre et la poitrine de la victime ne se soulèvent pas, aucun bruit n'est entendu et aucun souffle n'est perçu.
• Alertez : envoyez un témoin alerter les secours (15) ou si vous êtes seul, alertez vous-même les secours.
• En attendant que les secours arrivent, pratiquez immédiatement deux insufflations par le bouche à bouche, chaque insufflation entraînant un soulèvement de la poitrine.
Si après avoir pratiqué le bouche à bouche, la victime ne réagit toujours pas pratiquez en alternance massage cardiaque et bouche à bouche de la manière suivante :
http://walabis81.free.fr/arret_cardio_adulte.swf
A Noter
Vers la fin du bouche-à-bouche ?
19/03/2007
Un article publié par des chercheurs japonais dans le journal The Lancet le 17 mars 2007 laisse penser que le bouche-à-bouche pratiqué sur des victimes d’arrêt cardiaque est inutile, voire dangereux.
L’étude réalisée sur huit hôpitaux universitaires au Japon a pu vérifier que sur 4 241 arrêts cardiaques observés par des passants :
- 2 917 n’avaient fait l’objet d’aucune manœuvre de secourisme ;
- 1 324 avaient été réanimés,
* pour 434 par un simple massage cardiaque externe,
* pour 712 avec massage cardiaque + bouche-à-bouche (RCP).
Globalement, les résultats sont sur le plan de la survie neurologique deux fois meilleurs en absence de bouche-à-bouche : le taux de survie est 6,2% avec le seul massage contre 3,1% pour la RCP. En cas de défibrillation, le taux de survie est de 19.4% contre 11.2%, et quand le massage est réalisé dans les 4 min consécutives à l’arrêt cardiaque de 10.1% contre 5.1%.
Les études précédentes avaient déjà montré que les compressions sont plus importantes que les insufflations et les recommandations 2005 de l’European Resuscitation Council reprises dans le nouveau programme des premiers secours en équipe prévoient de ne plus insuffler dès le départ comme avant, mais de commencer la réanimation par des compressions thoraciques. De plus le nombre d’insufflations a été réduit de moitié (toutes les 30 compressions au lieu de toutes les 15).
Il se peut, si cette étude est confirmée par d’autres, qu’un jour les insufflations disparaissent. En attendant il faut s’efforcer de réaliser encore des insufflations, en ayant à l’esprit que réaliser le massage seul est une alternative si on trouve le bouche-à-bouche repoussant.
Par contre pour les enfants, le bouche à bouche continuera sans doute d’être nécessaire dans tous les cas.
Pour le savoir, il faut attendre les prochaines recommandations de l’ERC (les dernières datent de 2000 puis 2005, les prochaines en 2010 ?) puis leur traduction dans les programmes de formation.
Le défibrillateur cardiaque
Le défibrillateur cardiaque automatique externe doit être utilisé en cas d’arrêt cardiaque. Depuis mai 2007, un décret autorise toute personne à se servir d’un défibrillateur cardiaque entièrement automatique externe, en cas d’urgence. Beaucoup de villes dont Paris s’équipent de ces appareils pour permettre de sauver un maximum de personnes victimes d’un accident cardiaque.
http://www.dailymotion.com/video/x8yo5l ... ent_webcam
2- La victime respire
Dans ce cas, l'installer sur le côté,en position latérale de sécurité.

En aucun cas vous ne devez laisser sur le dos une victime inconsciente qui respire
Un peu de détente
[dailymotion]x5lt7s_tres-important-gestes-premiers-seco_fun[/dailymotion]
Petit Nécessaire a avoir sous la main
La trousse de secours

La trousse de secours est un élément indispensable autant à la maison, que dans la voiture ou en voyage. Elle doit être pratique, ne contenir que l'indispensable, et son contenu doit être régulièrement être revu.
De nombreuses sortes de trousses de secours sont disponibles dans le commerce, mais il est plus efficace d'en concevoir une en fonction des besoins de chacun.
Comment la constituer ?
La trousse de secours
La trousse de secours à la maison peut être conservée dans l'armoire à pharmacie. Elle comprend :
* La trousse de secours Un thermomètre ;
* Une boîte de compresses stériles ;
* De la maille élastique ;
* Du sparadrap ;
* Un bandage tubulaire pour les doigts ;
* Un ciseau ;
* Un coussin hémostatique d'urgence (pour arrêter les hémorragies).
Les médicaments doivent être limités au strict nécessaire :
* De l’aspirine et du paracétamol ;
* Un flacon d'alcool à 70° ;
* Un flacon d'antiseptique non coloré.
La trousse de voyage
Outre les traitements habituels de l'ensemble des membres de la famille, il est utile qu’elle contienne :
* La carte européenne d'assurance Maladie ;
* Les carnets de vaccination ;
* Un thermomètre ;
* Une boîte de compresses stériles ;
* De la maille élastique ;
* Du sparadrap ;
* Un bandage tubulaire pour les doigts ;
* Un coussin hémostatique d'urgence.
Les médicaments doivent être limités au strict nécessaire :
* Des médicaments contre le mal des transports ;
* De l’aspirine et du paracétamol ;
* Des tampons alcoolisés ;
* Des sachets antiseptiques cutanés.
La trousse de voiture
La trousse de voiture comprend :
* Des sachets antiseptiques cutanés ;
* Une boîte de compresses stériles ;
* De la maille élastique ;
* Du sparadrap ;
* Un bandage tubulaire pour les doigts ;
* Un coussin hémostatique d'urgence ;
* Une couverture de survie.
La plupart des conseils sont issus du site de la croix rouge Française

Apprenez les gestes qui sauvent
